Édition du mardi 21 juin 2016
Un jeune de 18-24 ans sur deux vit encore chez ses parents
Les aides des parents représentent un apport essentiel pour les jeunes âgés de 18 à 24 ans, révèle une étude de l’Insee publiée ce matin. Ainsi, selon les résultats de cette étude portant sur les principales ressources des 18-24 ans, sept jeunes adultes sur dix bénéficiaient, fin 2014, d’un soutien financier régulier, et ce soutien concernait neuf jeunes en cours d’études sur dix.
Ce sont ces jeunes en cours d’études qui sont le plus souvent aidés et qui reçoivent l’aide la plus importante : 90 % bénéficient d’aides régulières d’environ 330 euros par mois. Ces aides sont d’autant plus élévées lorsque les jeunes ne vivent plus chez leurs parents (510 euros en moyenne, contre 160 euros pour les cohabitants). Sans surprise, cette participation financière des parents varie selon le milieu social : lorsqu’ils sont aidés, les enfants de cadres reçoivent un montant total 2,5 fois plus élevé que les enfants d’ouvriers. L’aide parentale vient le plus souvent compléter les aides publiques, dont les allocations logement sont le levier principal : ces dernières bénéficient à un jeune sur deux disposant de son propre logement.
Lorsque les jeunes sont sortis du système éducatif, l’aide parentale est en revanche beaucoup plus faible et plus rare. Ainsi, selon l’Insee, ces jeunes, qu’ils occupent ou non un emploi, perçoivent en moyenne 110 euros par mois lorsqu’ils travaillent et 130 euros lorsqu’ils sont au chômage ou inactifs.
Autre enseignement de l’étude : seuls trois jeunes adultes sur dix avaient un emploi fin 2014. Il s’agissait dans les mêmes proportions d’emplois à durée indéterminée ou déterminée payés en moyenne 1 250 euros nets par mois.
Toujours à la même date, un quart des jeunes suivant des études travaillait, qu’il s’agisse d’activités en parallèle ou dans le cadre de leur formation. Dans le cadre d’un travail parallèle à leurs études, les jeunes percevaient un revenu moyen de 620 euros par mois, un montant inférieur à celui touché par les jeunes en alternance ou en stage rémunéré (860 euros mensuels pour la moitié d’entre eux).
L’étude de l’Insee révèle enfin que, fin 2014, 57 % des jeunes de 18 à 24 ans habitaient encore chez leurs parents. La cohabitation avec les parents reste bien sûr liée à la situation d’activité des jeunes, la non-cohabitation étant plus fréquente (36 %) pour les jeunes déclarant occuper un emploi. La semi-cohabitation est plus répandue (32 %) pour les jeunes poursuivant des études alors que la cohabitation concerne les trois quarts des jeunes adultes au chômage ou inactifs, sortis du système éducatif, soit 21 % des jeunes de 18 à 24 ans.
Télécharger l’étude de l’Insee.
Ce sont ces jeunes en cours d’études qui sont le plus souvent aidés et qui reçoivent l’aide la plus importante : 90 % bénéficient d’aides régulières d’environ 330 euros par mois. Ces aides sont d’autant plus élévées lorsque les jeunes ne vivent plus chez leurs parents (510 euros en moyenne, contre 160 euros pour les cohabitants). Sans surprise, cette participation financière des parents varie selon le milieu social : lorsqu’ils sont aidés, les enfants de cadres reçoivent un montant total 2,5 fois plus élevé que les enfants d’ouvriers. L’aide parentale vient le plus souvent compléter les aides publiques, dont les allocations logement sont le levier principal : ces dernières bénéficient à un jeune sur deux disposant de son propre logement.
Lorsque les jeunes sont sortis du système éducatif, l’aide parentale est en revanche beaucoup plus faible et plus rare. Ainsi, selon l’Insee, ces jeunes, qu’ils occupent ou non un emploi, perçoivent en moyenne 110 euros par mois lorsqu’ils travaillent et 130 euros lorsqu’ils sont au chômage ou inactifs.
Autre enseignement de l’étude : seuls trois jeunes adultes sur dix avaient un emploi fin 2014. Il s’agissait dans les mêmes proportions d’emplois à durée indéterminée ou déterminée payés en moyenne 1 250 euros nets par mois.
Toujours à la même date, un quart des jeunes suivant des études travaillait, qu’il s’agisse d’activités en parallèle ou dans le cadre de leur formation. Dans le cadre d’un travail parallèle à leurs études, les jeunes percevaient un revenu moyen de 620 euros par mois, un montant inférieur à celui touché par les jeunes en alternance ou en stage rémunéré (860 euros mensuels pour la moitié d’entre eux).
L’étude de l’Insee révèle enfin que, fin 2014, 57 % des jeunes de 18 à 24 ans habitaient encore chez leurs parents. La cohabitation avec les parents reste bien sûr liée à la situation d’activité des jeunes, la non-cohabitation étant plus fréquente (36 %) pour les jeunes déclarant occuper un emploi. La semi-cohabitation est plus répandue (32 %) pour les jeunes poursuivant des études alors que la cohabitation concerne les trois quarts des jeunes adultes au chômage ou inactifs, sortis du système éducatif, soit 21 % des jeunes de 18 à 24 ans.
Télécharger l’étude de l’Insee.
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